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Rapprocher trois artistes, c'est porter le regard sur leur singularité, souligner leur authenticité et la trace qu'ils inscrivent dans leur vie et dans nos regards. C'est également les interroger dans leur rapport à leur culture et à ce qui la dépasse largement. Noriyuki Muraki est issu des îles nées de la mer, de la traîne des volcans. Son oeuvre évoque la dislocation originelle, mère des lumières : c'est une cartographie aérienne et subtile. Jean-Marc Paubel a étonnamment redécouvert dans le papier la grammaire des pierres et dans les techniques contemporaines, l'accumulation des couches, l'alchimie des imbrications et des strates. Maurice Sage, l'homme des pierres, décrit en une calligraphie nerveuse l'explosion lente du minéral.

Trois oeuvres qui portent en elles la lenteur dynamique des grands processus et des sourdes mutations. Trois oeuvres qui disent autant la puissance muette des silences interstitiels que les tumultes des falaises qui s'écroulent.

Jean-Marc Paubel (concept artistique et scénographie)

Galerie Françoise Souchaud - 2013

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Noryuki Muraki créée son installation in situ

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